Quelques mois après la sortie des titres Bang Part.1 & .2 ainsi que de l’entraînant Valley Part.2, Guimzy, membre éminent du prolifique 240 GANG s’associe à Paul Maillot pour nous délivrer Monster, un banger aux teintes visuelles et sonores sinistres qui fracasse les basses !

 

Initialement connu pour la réalisation de vidéos à La Réunion ainsi que dans l’hexagone, Paul Maillot se veut aussi être un YouTubeur actif sur sa chaîne et s’adonne également à la création d’instrus, comme dans le cas présent.

Alors que se passe-t-il quand deux scientifiques du son et de l’image se retrouvent pour une expérience digne de Frankenstein, qui plus est à l’aube d’Halloween ?  Cela créé un véritable « Monster » qui cumule déjà plus de 15000 vues !

 

 

La foudre s’abat sur l’écran, des vagues électriques qu’on croirait s’échapper d’une des machines expérimentales de Nicolas Tesla tutoient les pierres presque tombales où se tiennent les deux artistes.

Les bribes de voix du Monster perceptibles au début sont appuyées d’un cortège de grognements de bêtes et d’aboiement que l’on prêterait à Cerbère ou autres chimères issues du pandémonium.

 

« Frère quand mi débarque y sent le roche

Ou connais déjà c’est moin le Monster »

 

Le son est techniquement impeccable. L’instru est entraînante et surtout évolutive. On retrouve par exemple des sonorités hard rock avec des guitares adroitement disséminées le long de l’instrumentale.

Guimzy n’hésite pas aussi à monter dans les aigus pour des envolées d’autotune de qualité qui ne sont pas sans rappeler les masterclass d’Astroworld de Travis Scott à qui il n’a rien à envier !

 

 

« La princesse au corps de rêve

Le dragon, la forteresse »

 

Le flow oui, la technique oui, le visuel ok mais nous ne le répéterons jamais assez, Guimzy c’est aussi et surtout une plume !

Il lui suffit d’ajuster 2 à 3 mots pour que se forme en nos esprits une image médiévale où le hardi chevalier de son heaume vêtu et armé de son épée se doit d’affronter le féroce dragon gardien de la forteresse dans laquelle se retrouve prisonnière la princesse tant convoitée.

 

« Baby pourquoi tu me parles de roses ?

J’tai déjà dis que j’étais un monster »

 

Qu’elle est vite chiffonnée cette niaise image à l’eau de rose, car la romance ce n’est pas pour lui ! Il ne faudrait pas trop se faire de films car comme il le dit si bien, il est un vrai Monster !

Et vous les G’s qu’avez-vous pensé du son ?

 

Tony D.

 

 

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